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Chauffer sa maison de campagne : 5 systèmes de chauffage vert plus économiques

Barnes Propriétés et Châteaux
29/02/2024

Même habitée de façon occasionnelle, votre maison de villégiature doit être équipée d’une bonne installation thermique. Ceci afin de maintenir sa salubrité, de lutter contre les déperditions thermiques et la hausse du coût de l’énergie. Le chauffage d’une résidence secondaire peut-être plus économique et éco-responsable : découvrez comment…

QUEL TYPE DE CHAUFFAGE POUR UNE RÉSIDENCE SECONDAIRE ?

Le bon choix d’un système de chauffage d’une maison de campagne permet de lutter contre l’humidité et de maintenir une bonne qualité de l’air. Plusieurs solutions peuvent être envisagées – après avoir dressé un état des lieux de l’isolation, pour une efficience thermique optimale.

1. LA CHAUDIÈRE GAZ THPE

La chaudière à gaz à très haute performance énergétique (THPE) est un système de chauffage à la fois efficace et responsable, qui réalise jusqu’à 25 % d’économies1 sur la facture de chauffage et rejette moins de CO2 qu’une chaudière classique.

Cette solution thermique convient à toutes les propriétés et est idéale comme chauffage d’une résidence secondaire située dans une région froide. Le coût de l’installation est compris entre 3 500 et 9 000 euros2.

La chaudière à gaz est une bonne alternative au chauffage au fioul (très polluant et interdit en France, depuis le 1er juillet 2022). Dans le cadre d’une rénovation énergétique, des aides peuvent être allouées par l’État3.

2. LE RADIATEUR ÉLECTRIQUE À INERTIE

Pour un chauffage plus performant et économique, les radiateurs électriques doivent être remplacés tous les dix ou quinze ans. L’occasion d’opter pour des modèles nouvelle génération moins énergivores – alors que le prix de l’électricité est en augmentation (+10 % le 1er août 20234).

La solution alternative au chauffage électrique ? Un radiateur à inertie qui diffuse de façon progressive la chaleur emmagasinée dans son coffre de chauffe (là où un radiateur classique émet une chaleur non homogène, responsable des variations de températures).

Notez que la « chaleur douce », issue des radiateurs à inertie, est aussi une alliée de choix pour maintenir un bon taux d’hygrométrie. Il existe des radiateurs au design discret, compatibles avec des maisons de caractère.

3. LA CHAUDIÈRE À BOIS

La chaudière à bois utilise le combustible le moins onéreux du marché, avec 40 €/MWh en moyenne. Coûteuse à l’installation (environ 20 000 euros5 pour une propriété supérieure à 150 m), cette solution est rentable à long terme.

Ses autres atouts ? La chaudière à bois est non polluante – car la combustion rejette peu de gaz carbonique (CO2) – et produit également de l’eau chaude. Ce système thermique convient aux grandes propriétés, de type manoir ou château.

Les différentes solutions de chauffage d'un château

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4. LE POÊLE À BOIS

À bûches, plaquettes ou granulés (pellets), le poêle à bois est une installation qui sied aux grandes pièces. Faible en émission de CO2, il peut être utilisé comme chauffage d’appoint ou faire office de chauffage central. Le montant de l’installation est compris entre 2 500 et 7 000 euros6 selon le modèle (suspendu, sur pied, encastrable, etc.).

5. LA POMPE À CHALEUR

La pompe à chaleur (PAC) est un système de chauffage qui puise son énergie dans le sol et les nappes phréatiques (géothermie) ou dans l’air (aérothermie) et la restitue sous forme de chaleur dans votre habitat.

Si son installation est onéreuse (entre 20 000 et 40 000 euros7), la PAC est une énergie renouvelable accessible 24h/24h, réputée pour son très faible impact environnemental et son rendement énergétique.

À moyen terme, le coût d’investissement d’une pompe à chaleur est rentabilisé par un coût d’exploitation inférieur à celui d’un système de chauffage traditionnel (jusqu’à 60 % d’économies sur la facture de chauffage8).

QUELLE TEMPÉRATURE POUR UNE MAISON DE CAMPAGNE ?

1. L’HYGROMÉTRIE ET LA TEMPÉRATURE MINIMALE

L’hygrométrie idéale pour une maison inhabitée doit être comprise entre 40 et 70 % de taux d’humidité9. En dessous, l’air est très sec et propice aux irritations. Au-dessus, le taux d’humidité est trop élevé et synonyme de moisissures.

Pour garantir l’intégrité de votre habitat : la température doit être maintenue à 8°C minimum10. Pour cela ? Privilégiez un chauffage domotique connecté, qui permet de programmer, régler et réguler le thermostat à distance, via un smartphone.

2. LES GESTES ÉCONOLOGIQUES*

Même en cas d’absence prolongée en hiver, la mise à l’arrêt du chauffage est à proscrire, afin de préserver les canalisations des températures négatives. Les modes « absence » ou « hors gel » préviennent les incidents, avec un maintien du thermostat à 8°C.

Si vous observez un taux d’humidité trop important ou une consommation énergétique élevée, contactez un thermicien pour réaliser un bilan thermique. Les résultats du diagnostic vous guideront vers les travaux à prévoir et une solution adaptée au chauffage de votre résidence secondaire.

Le diagnostic DPE pour l’immobilier patrimonial

Le Diagnostic de performance énergétique (DPE) est obligatoire dans le cadre de vente de propriétés – excepté pour les édifices qualifiés « monuments historiques », selon le décret n°2021-872.

Tout autre bâtisse ancienne (conçue avant 1948) est soumise au DPE¹¹. Les résultats du diagnostic pour les biens patrimoniaux sont à relativiser, car rénovations énergétiques et conservation d’un bien (sans le dénaturer) se révèlent souvent inconciliables.

Chauffer sa maison secondaire avec des énergies renouvelables ou un système de chauffage vert est une démarche à la fois écologique et économique, en harmonie avec la réduction de l’empreinte carbone et la hausse du prix de l’électricité !

(*) L’éconologie est un mouvement qui allie le respect de l’environnement et la rentabilité économique.

Sources

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Les guides BARNES Propriétés et Châteaux